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Des politiciens, des activistes de la société civile et des citoyens libyens se réunissent pour un programme de débat télévisé sur l'avenir de la Libye

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  1. Les nouvelles de la Libye sont souvent embourbées dans des histoires sur la violence. Les mises à jour positives sont difficiles à identifier. Pourtant, une histoire non violente et pleine d'espoir s'est développée, alors que les Libyens se sont récemment réunis à l'auditorium de Science City à Tunis pour regarder la production en direct de Hiwar Mushtarek, une table ronde interactive sur la crise libyenne. Le programme produit en Libye a encouragé les interactions entre un public libyen et un groupe d'activistes et de politiciens libyens de la société civile, qui se sont tous distingués par leur respect. Ce qui est encore plus frappant, c’est le fait que le dialogue a permis d’exprimer les opinions inédites des citoyens libyens ordinaires. L'événement a permis de rétablir ces voix et a montré que de nombreux Libyens restent investis dans un avenir meilleur pour la Libye.

  2. Membres du public libyen

  3. "Dialogue libyen, entre Libyens et pour les Libyens"

  4. La première intervenante du panel, Emna Amtir, membre du Congrès national général (CGN) basé à Tripoli, a commencé le programme en déclarant que "tout le monde veut voir un dialogue libyen, par des Libyens, et pour les Libyens ", faisant allusion à son désir de ne voir que les Libyens gérer l’essentiel des négociations. Une autre membre du panel, Nahed Mekki, une militante des droits des femmes, a expliqué que "l'affaire en Libye profite à la communauté internationale", afin que les pays puissent "venir et sauver la journée". Le Dr. Salah Zahaf a amplifié ce point en déclarant que "M. Leon ne respectait pas les Libyens ni l'Etat libyen", une critique ouverte de l'ancien envoyé des Nations Unies en Libye, Bernandino Leon, qui semble avoir eu des liens biaisés avec les Émirats arabes unis concernant la situation en Libye. . En dépit de toutes ces remarques concernant l'ingérence étrangère en Libye, les membres du panel sont restés convaincus du dialogue sur tout autre moyen de négociation. Mohamed Ben Moussa, président de l'Union de la jeunesse libyenne à Benghazi, a déclaré avec ferveur à l'audience Une alternative au dialogue bloqué est plus de dialogue. "

  5. Tobrouk ou Tripoli: quel gouvernement est légitime?

  6. Parmi les nombreux points partagés, la conversation a été marquée par les principaux désaccords entre les participants. Le Dr Zahaf a tenté de réconcilier les différentes factions en affirmant que "tout le monde doit admettre les torts qu'ils ont causés à d'autres parties", mais les autres membres du panel n'ont pas tenu compte de ses conseils. Deux membres du panel en particulier, Mme Amtir du GNC et Dr. Aboubakr Buera de la Chambre des représentants (HoR), basée à Tobrouk, a fourni les échanges les plus significatifs tout au long de la journée. Stratégiquement placés aux extrémités opposées de la table, les deux panélistes ont discuté de sujets différents, notamment lorsque Mme Amtir a interrogé de façon rhétorique le Dr Buera sur les forces du général Heftar en disant: "Comment pouvons-nous les décrire comme l'armée nationale?" Le Dr Buera n'a pas tardé à être en désaccord et un membre du public de Benghazi a apporté son soutien, affirmant que "Heftar est notre sauveur. Il nous a libérés." Mme Amtir a répondu en disant qu'elle venait de Syrte et que le sort de sa propre ville était aussi difficile que celui de Benghazi, mais elle ne veut pas s'installer pour la libération de Heftar, qu'elle considère comme un chef de milice illégitime.

  7. Membres du paneliste

  8. Labels of Terrorism

  9. La question du terrorisme était un élément crucial de la discussion. Le Dr. Zahaf a exprimé sa conviction qu'une accusation de "terrorisme a été utilisée par des personnes pour délégitimer des opposants", notant que certains politiciens libyens qualifient les politiciens d'opposition de terroristes pour les exclure de la scène politique. Mme Amtir a élucidé cette idée en affirmant avec force que "le Parlement doit exclure les extrémistes, mais que le mot terroriste est encore utilisé de manière trop libre". Elle a ensuite noté la définition du terroriste donnée par la Ligue arabe et le fait que seuls trois groupes entrent dans cette catégorie en Libye: Al-Qaïda, ISIS et Ansar al-Sharia.

  10. Sentiments mitigés pour l'avenir de la Libye

  11. Emna Amtir, représentante de la GNC, l'hôte Rafaat Belkhair et le membre du HoR, Aboubakr Buera



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