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La France soutient toujours la décision de rester en dehors de l'Irak, mais n'exclut pas les conflits futurs

AUSSI À L'AVIS D'UN HUFFPOST

  1. PARIS - Dix ans après le lancement de l'opération Iraqi Freedom le 20 mars 2003, qui avait réussi à renverser le dictateur Saddam Hussein, mais avait plongé Bagdad dans une décennie d'instabilité, la France soutenait son refus participer à la coalition qui a envoyé plus d'un million de soldats, principalement américains, se battre sur le sol irakien.

  2. À l'époque, le discours prononcé devant l'ONU par le ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, à l'occasion du refus de la France de soutenir la guerre au Moyen-Orient, avait suscité un rare consensus national et avait été applaudi de bout en bout. L'autre. Il reste aujourd'hui un discours de référence en politique internationale.

  3. L'issue de la guerre, qui a fait plus de 4 000 morts du côté américain et plus de 100 000 du côté irakien, est également jugée sévèrement par l'opinion publique française. Seuls 32% des personnes interrogées pensent que le peuple irakien vit mieux maintenant que sous Saddam Hussein. Vingt-trois pour cent pensent qu'au contraire l'Irak s'en sortirait mieux sous le règne du dictateur, tandis que 45% préfèrent ne pas exprimer d'opinion.

  4. Ces réponses sont un signe que, dix ans plus tard, l'offensive américaine armée par le président George W. Bush, malgré une menace de véto de la France, de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité des Nations unies, est toujours perçu comme une guerre hasardeuse, dont le public a du mal à saisir les avantages.

  5. Ce sentiment est partagé par de nombreux stratèges militaires qui estiment que le coût humain, financier et politique de la guerre en Irak continue d’influencer la diplomatie américaine aujourd’hui.

  6. "L’expérience irakienne a appris aux États-Unis à surveiller le moindre faux pas", a déclaré Steven Heydemann, conseiller principal pour les initiatives pour le Moyen-Orient à l’Institut de paix des États-Unis, un groupe de réflexion.

  7. "Sans même se demander si une démocratie véritable est viable ou durable (au Moyen-Orient), les États-Unis n'ont tiré aucun avantage stratégique de la guerre en Irak", a déclaré Ramzy Mardini, de Institut d'études stratégiques de l'Iraq à Beyrouth.

  8. Cela explique en grande partie la réticence du président Barack Obama - élu en 2008 sur la promesse de retirer "nos garçons" du bourbier irakien - et du public américain à s'engager militairement sur d'autres fronts. En ce qui concerne la Libye, le Mali et la Syrie, Washington a adopté un discours politique certes proactif mais exclut généralement toute intervention militaire.

  9. Cette réticence n'est toutefois pas partagée par la France, malgré les résultats mitigés de sa participation à la guerre en Afghanistan. En 10 ans, la France n'a pas hésité à engager ses troupes dans trois conflits majeurs: en Libye et en Côte d'Ivoire sous l'ancien président Nicolas Sarkozy, et au Mali sur décision du président François Hollande.

  10. Selon la même étude YouGov, 45% des personnes interrogées soutiennent la stratégie militaire française visant à éradiquer les cellules terroristes au Mali, malgré la menace que cela représente pour la vie des otages français détenus par les cellules islamistes de Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

  11. La France, qui vient d'annoncer son intention de livrer des armes aux rebelles syriens combattant le régime du président Bashar al-Assad, mesure néanmoins le risque d'enlèvement de ses forces à l'étranger. Hollande, dont la popularité a connu un léger rebond suite à l'intervention militaire française au Mali, a fait savoir que le retrait de quelque 4 000 soldats français du Mali commencerait en avril.

  12. C'est peut-être le signe que certaines leçons de la guerre en Irak ont ​​également été rappelées de ce côté de l'Atlantique.

  13. PARIS - Dix ans après le lancement de l'opération Iraqi Freedom le 20 mars 2003, qui avait réussi à renverser le dictateur Saddam Hussein, mais avait plongé Bagdad dans une décennie d'instabilité, la France soutenait son refus participer à la coalition qui a envoyé plus d'un million de soldats, principalement américains, se battre sur le sol irakien.

  14. À l'époque, le discours prononcé devant l'ONU par le ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, à l'occasion du refus de la France de soutenir la guerre au Moyen-Orient, avait suscité un rare consensus national et avait été applaudi de bout en bout. L'autre. Il reste aujourd'hui un discours de référence en politique internationale.



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